†Combat Inattendue† Violéne - Synyster

Ֆ- Violène avait plus tôt dans l’après-midi secouru un étranger dans les Grands-Jardins. Depuis, elle avait pris du repos, fait une sieste ce qui lui avait permis de reprendre des forces. Sa lumière naturelle avait repris de l’éclat. La nuit commençait à tomber tandis que la jeune Fée s’avançait en direction d’un château appartenant à un riche propriétaire du coin. La bâtisse assez âgée faisait plus de 35 pieds de hauteur. Une cour immense se trouvait en plein milieu du château, des arbres plantés formaient une allée qui conduisait à une porte menant à un vestibule. De part et d’autre de ce chemin, se trouvait deux statues mettant en scène un affrontement entre deux chevaliers. Violène s’avança toujours accompagnée de son fidèle compagnon Nyagara. –ֆ

-Y-a-t-il quelqu’un ?

ֆ- N’entendant pas de réponses pour le moment, Violène continua son expédition. Elle entra dans le vestibule en face d’elle. Une grande pièce, composée d’armes et d’armures. Une forge en fond servait pour les épées, glaives et autres armes de corps à corps. Juste à côté se trouvé un Agitateur Alchimique. Utilisé pour les armes magiques et les potions. Le château était encore inexploré, la superficie était bien trop immense. La Fée-Botaniste comptait continuer son excursion mais elle entendit un bruit de pas dans son dos. -ֆ

*Quelle dure journée... Je m'étais fait attrapé par des ninjas d'Iwa qui essayaient de me capturer pour voir comment fonctionnait mon corps et savoir s'ils pouvaient transplanter mes facultés à de jeunes enfants pour qu'ils deviennent des armes redoutables. A ceux qui veulent encore essayer de m'attraper: on n'attrape jamais le feu. On se brûle tout le temps. C'était vraiment dommage pour vous les gars, ce qu'il vous est arrivé... J'étais donc en train de me reposer - enfin reposer... C'était un très grand mot ! - pendant que la nuit tombait. Je ne regardais pas où j'allais, persuadé que mes pas me mènerait sur le bon chemin. En revanche, j'étais en train de réfléchir longuement... Est-ce que mes vraies capacités ne tombent que seulement quand il fait nuit ? Peuvent-ils tomber dans la journée ? Je me devais de le savoir. En attendant, je me devais de m'entraîner un peu sur les capacités que j'ai déjà, la nuit ou le jour, car je sais qu'à un moment donné, je tomberai contre plus fort que moi.  

Au bout d'un moment, j'ai levé les yeux. Et ce que je vis me surprenait un peu. J'étais devant un château, à l'allure plutôt sombre la nuit, château assez immense pour contenir cent hommes. A qui appartenait-il ? Il devait le savoir, car c'est le seul endroit où il pourrait crécher ce soir, à moins qu'il ne dorme dans un arbre, une fois de plus. C'est alors d'un pas assuré que je suis entré dans le château, sans être trop méfiant, sans être trop sur de soi.
J'ai actionné la poignée de la porte: c'était déjà ouvert. Tant mieux, je pourrai dormir à l'intérieur du château sans que le propriétaire ne m'aperçoive, peut être ? Mais à peine je fis mon premier pas à l'intérieur de ce grand domaine, que j'ai entendu une voix. Féminine, je dirai. Le propriétaire ? Non, car cette voix demandait si quelqu'un était ici. Alors c'était une fouineuse... ? Je ferai mieux de le savoir.
Au bout de quelques pas, cachés dans l'ombre des lanternes allumés, je vis une jeune femme blonde, accompagné d'un renard près d'elle (désolé si je me trompe. T.T), en train de marcher tranquillement dans le chateau. Je décide donc de me montrer, de faire signe de ma présence avec elle. Alors je suis sortit de mon ombre, et me suis placé derrière elle. Elle se retourna brusquement, ayant une ouïe assez fine. Je me suis incliné poliment, puis de mes yeux orangés, je lui lance un regard féroce, qui dit que nous n'allions pas être très amis.

- Que faites-vous ici ? Etes-vous venu farfouiller ? Ou voler des objets qui ont une grande valeur ? Quoi qu'il en soit, vous devez partir.

Je n'avais pas envie de partager le château apparemment vide avec une autre personne. Donc je la ferai sortir d'ici, coûte que coûte.

Ֆ- Violène regardait partout, elle observait chaque détails qu’elle pouvait remarquer. Le goût du propriétaire était vraiment génial. En dehors des gargouilles aux quatre coins du château qui étaient assez effrayantes. Leurs gueules grandes ouverte donnaient l’impression qu’elles étaient en train de manger quelque chose ou quelqu’un. La jeune femme était dans ses pensées, elle réfléchissait. A comment quelqu’un pouvait abandonner une telle bâtisse. Levant les yeux aux cieux pour observer la grande tour centrale. Elle s’arrêta net, un bruit de pas dans son dos l’avait alerté. Elle se retourna et pu observer un jeune homme. Plutôt un enfant, au physique assez atypique. De grands yeux orange, une chevelure de feu. Il est assez mignon pour un enfant se dit-elle. –ֆ

-On ne t’a donc pas appris les bonnes manières ? Je ne suis ni là pour espionner, ni pour voler quoi que ce soit. Je ne fouine pas non plus, je suis de passage comme toi. A moins, que tu n’es peur que je te prenne ce que tu désires tant dans ce château ?

Ֆ- Nyagara leva la tête en direction de l’enfant. Il poussa un petit grognement agressif. Violène compris ensuite en regardant l’attitude qu’il était intéressé par ce château. Remarque, il n’avait pas totalement tords. Mais la jeune femme n’avait pas envie de se laisser malmener par un gamin. Qui de plus à les cheveux rouges. Bon, c’est vrais Violène avait les cheveux blanc à l’âge de 20 ans. Mais c’est une autre affaire. –ֆ

-Si tu veux me délogé. Tu vas devoir me mettre à la porte par la force.

Ֆ- La jeune femme soutint le regard du gamin. Elle le fixé droit dans les yeux, après tout ce n’est pas un enfant qui aller lui faire peur. Même si cet étrange personnage n’avait pas l’air commun. En dehors de sa coupe de cheveux folklorique. Le cristal implanté sur le front de Nyagara s’illumina. De bleu, symbole de sa période de stase, il passa à rouge. Les deux compères avait l’avantage de la langue sourde. La langue de la pensée. L’adversaire ne pouvait compter que sur lui-même et ses propres aptitudes. -ֆ

~N'est crainte je serais toujours là.

*Elle n'avait pas peur de moi, loin de là en plus. Elle était confiante en soi, surtout qu'elle avait un renard à ses côtés. Renard inoffensif ou pas ? Nous allons bientôt le savoir. Quoi qu'il en soit, je me devais de répondre à cette affront qu'elle m'avait envoyé, surtout qu'elle m'avait énervé au plus haut point. Comment osait-elle dire que je n'avais pas été éduqué correctement ? Mon père et ma mère ont fait du mieux qu'ils purent ! Ce n'est pas de ma faute s'ils n'ont pas pu tout m'apprendre. Enfin, partiellement de ma faute... Mais peut importe le passer, je le prends, je le brûle, et je m'en vais.
Elle ose aussi faire des déductions. Déduction qui, sur ce coup-ci, tombent juste.*

- Mes parents m'ont bien élevé ! Je connais les bonnes manière ! Mais il ne sont plus là pour en témoigner ! Tu vas regretter d'avoir abordé ce sujet avec moi, c'est une chose que je n'apprécie pas particulièrement... Et puis, qui te dis que ce château ne m'appartenait pas ? M'enfin bref, juste... Prépare-toi.

*Son renard grogna à ma vue. Intelligent, l'animal ! Il savait donc que je m'apprêtais à attaquer sa maîtresse. Bien. Deux contre un alors. La flamme sur mes cheveux s'intensifia. Peut-être que je vais utiliser mes fameux pouvoirs ici ? Hm, on en saura trop rien. Pour l'instant, je ferai mieux de me préparer. J'ai arboré une position de combat que j'utilise habituellement: mon pied droit devant et l'autre derrière, avec ma main droite devant, le dos de celle-ci en direction des deux uluberlus, et la dernière main dans mon dos.
Mon regard féroce, digne du clan des Théra, pointait à tour de rôle l'animal et la jeune femme. Il va y avoir un problème. Mais j'y résoudrai rapidement.*

- Si tu veux me déloger, tu vas devoir me mettre à la porte par la force.
- J'y compte bien mademoiselle ! J'espère que vous vous montrerez à la hauteur !

*Je concentrai mon chakra à la surface de ma peau. Lorsque celui-ci toucha mes tatouages de naissances, ils se mirent à briller d'une lueur rouge incandescente, comme si ma peau était en train de brûler. Puis de ces lueurs rouges sortirent des flammes d'une couleur plus rouge que la normale. Ces flammes, agissant bizarrement dans l'air, avait leur propre volonté: elle suivait l'adversaire que je voulais, jusqu'à ce qu'il meure. Elles brûlaient tout, même ce qui était isolant contre le feu normal. Mon seul problème restait l'eau. C'était assez difficile de maintenir ces flammes contre leur élément inverse. En espérant qu'elle ne maitrise pas du Suiton. Les flammes tournaient tranquillement autour de mon corps, le léchant avec leur petites flammèches, sans qu'il n'y ait de brûlure sur mon corps. Je ne peux l'expliquer pourquoi, mais notre corps résiste naturellement à ces flammes démoniaques.*

- Je vous présente le Feu de Théra !

*Le renard continuait toujours de grogner. Je me suis mis à l'ignorer, me concentrant plutôt sur la jeune femme en face de moi. Je m'en fichais totalement de maintenir ces lieux en ordre. Elle allait sortir de ce château, car j'en avais l'envie. Mais comment y arriver, la porte est derrière moi ? C'est une bonne question ça, il faudrait que j'y réfléchisse un moment.

Hm, tout compte fait, autant attaquer et me faufiler derrière elle. Bien, pour commencer, essayons ceci. Je me remis dans une position droite, les mains jointes. La seconde d'après, mes mains formèrent des mudras pour terminer sur celui du tigre. Le feu qui tournait autour de moi se stoppa net, comme mon cœur le temps de quelques secondes. *

- Katon: Embrasement des Cinq Paumes !

*Ma main droite se crispa, mon chakra aussi. Une forte dose de mon chakra déferla sur la paume de ma main, ce qui l'embrasa complètement. Le signe du feu en kanji apparu sur cette même paume, pour laisser apparaître la Première Paume. L'énergie qui en échappait était tel que ma main pouvait fondre le métal aussi rapidement que la foudre s'abat sur le sol. Mais je n'utiliserai que ma paume. Car, ça risque de faire mal, en cinq coups.

J'ai fais un premier pas. Le feu me rendait plus lourd, mais offrait aussi une bonne protection. Protection que je me devais d'enlever le temps de lancer mon attaque, car je suis toujours à deux contre un. Donc je me suis mis à courir, courir vers elle. Courir de plus en plus vite, le peu de distance m'empêchant de courir à ma vitesse réel. Son renard allait m'attaquer, enfin je me suis douté, quand je cris:*

- Diversion !

*Aussitôt, les flammes qui m'entourait foncèrent sur le pauvre animal, qui allait comprendre ce qu'était la douleur. Pendant ce temps là, de mon côté, j'étais à quelques centimètre de mon adversaire. Au lieu de la frapper avec ma paume, je suis tombé sur le dos. Avec ma vitesse, mon corps s'est mis à glisser sur le parquet, et à l'aide de ma main gauche, je l'ai appuyé sur le sol et ai utilisé tout les muscles de mon bras gauche pour me soulever en équilibre sur une main, pour être en face de son dos. Heureusement que j'ai réussi. Alors, j'ai asséné ma Première Paume sur ses reins, étant maintenant totalement vulnérable à n'importe quelle attaque.*

Ֆ- La jeune femme ne s’était pas trompé sur le compte du téméraire. Il était tout feu, toute flamme. C’était le cas de le dire. De plus, celui-ci osé la contredire. Excusez-moi, mais quand un enfant arrive devant vous et vous demande de partir, j’appelle cela de l’insolence. Une preuve caractérisée d’une absence parentale. Et ensuite, il prétend que le château lui appartient. On aura tout entendu, si cela avait été vrai, il n’aurait pas réagi de façon aussi brutale. Il aurait demandé ce que je faisais ici, et faire des déductions à mon sujet. Ceci étant, Violène avait de la patiente et un sang-froid digne d’un chef de guerre. Elle détourna le regard en direction de son renard. Celui-ci répondit au regard par un soufflement. Elle revint ensuite se poser sur le jeune homme, un brin maigre et mal coiffé. C’est vrais que depuis le début, Violène faisais une fixette sur les cheveux plutôt étrange. Passons. –ֆ

-Ce n’est pas une question de hauteur, je fais quelques centimètres de plus que toi. Mais bien une question de volonté, et crois-moi, j’ai la volonté de te rabattre ton caquet.

Ֆ- Une ambiance de cimetière s’abatis sur la cour du château. Elle n’avait pourtant rien de macabre. Violène passa sa mains dans ses cheveux tandis que l’étrange personne en face d’elle concentré une étrange énergie. Elle prit bientôt la forme de flamme, des flammes rougeoyantes. Dansant autour du corps du jeune homme, elles lui appartenaient. Violène posa le pied droit en arrière, il comptait donc bien attaquer. Mais ces flammes ne ressemblaient à aucunes autres, envoûtantes et térrifiantes à la fois.

En effet, quelques secondes plus tard, il s’élança. Dans ma direction, une grossière erreur de sa part que de foncer dans le tas à la première occasion. En tout cas, il n’avait pas négligé sur les moyens. A peine sa course commencer qu’il avait déjà prévu d’attaquer Nyagara en même temps. Une assez bonne idée a vrais dire. Mais trop voyante, car il avait dû regarder son Renard afin de lancer ses flammes qui auparavant étaient sur son corps. C’est à cet instant précis qu’elle comprit le plan.-ֆ

-Patiente est mère de sûreté.

Ֆ- Violène se murmura ces quelques mots afin de se calmé. Elle pris ensuite une grande inspiration, ferma les yeux puis leva rapidement les bras au ciel, les rabaissa ensuite avec le même dynamisme, le tout formant un cercle blanc sur lequel était implanté un œil. –ֆ

~Nyagara tiens-toi prêt.

-Appel de la sécurité, entends ma voix, protège celui que tu verras - Caelestis Protector

Ֆ- Violène rouvrit les yeux sur Nyagara qui se vit octroyer un bouclier solaire face à lui. Malheureusement, pendant ce temps, la jeune femme était assez vulnérable. Au moins, les flammes n’atteindraient pas son Renard, elle ne passerait pas le bouclier. Celui-ci était fait de lumière, et non de métal. Il ne peut pas fondre, mais par contre, il peut exploser.
Entendant la voix de sa maitresse, Nyagara plongea dans une transe profonde. Ses yeux devinrent blanc comme son pelage, son cristal brilla ensuite de mille feux tels un deuxième soleil. Le Renard couleur de la neige aboya, et sorti de sa torpeur. L’adversaire lui, ne bougea plus. Figé telle une statue, envoûter maintenant par les pouvoirs psychique de Nyagara. Impuissant, c’est alors que Violène entre en jeu. Elle brisa son bouclier, s’assis dans la cours du jardin et médita pour entrer en communion avec l’esprit maintenant endormi du jeune homme. Elle lui fit voir des flashs, de ses propres souvenirs un élément principal à son histoire : Le feu de Théra

Après quelques minutes de torture psychique, Violène se releva et s’approcha doucement du jeune homme en état de choc. Nyagara était allongé sur le sol, essoufflé par l’effort. La jeune femme s’acroupi à la hauteur de l’enfant. Et lui murmura quelques mots à l’oreille. –ֆ

-Ton feu est vraiment très puissant, mais ce n’est que force brute. Mentalement parlant, tu es bien plus faible que tu ne le penses. Fortifie ton esprit, élargie tes horizons et cesse d’être aussi insolent.

Ֆ- Un sourire s’échappa, elle l’aimait plutôt bien. Un fort caractère, des idées faites et un passé tortueux. -ֆ

*Pourquoi j'ai regardé son animal ? Je n'aurai dû pas lui lancer un regard, car cela a bousillé toute ma stratégie. Au moment où je fixe l'animal le temps d'une seconde, elle a tout compris à mon plan ! J'ai donc tourné le regard vers elle, et j'ai donc crié ma diversion. Le temps que mes flammes se déplacent vers l'animal, elle effectua une forme géométrique dans l'air, en face d'elle, à l'aide de ses mains. Tout ce que j'ai suivi, c'est un rond. Pas plus. J'avais pas le temps de regarder ce foutu renard. Je devais mettre mon plan en action. J'aurai du le regarder.

Je suis arrivé en face d'elle, la paume de ma main levé, mes jambes pliées, prêt à glisser entre ses cuisses, lorsque je me suis stoppé net. Mes jambes ne me répondait plus ! Mes bras aussi ! Qu'est-ce qui se passait ? Je n'arrivais même pas à tourner mes yeux dans leurs orbites ! C'était impossible. Personne n'arrivait à stopper une personne comme ça, sans faire le moindre geste. À moins que...
Elle avait stoppé le charme qu'elle avait utilisé tout à l'heure, je n'avais pas bien écouté avant mais en y réfléchissant, j'ai cru entendre le mot "protection". J'ai donc aussitôt pensé au renard. Si elle n'a eu aucune protection, c'est lui qui en a bénéficié. Et merde ! Si j'aurai su qu'il avait ces capacités, je l'aurai tout de suite attaqué en premier ! Mais c'était trop tard pour y penser maintenant, beaucoup trop tard.
J'étais à la merci de la jeune femme.
Elle s'était assis par terre, un peu plus loin, et ferma les yeux. J'ai aussitôt fait la même chose...

*****

- Papa, papa, quand est-ce qu'on arrêtera de s'entraîner ? Je n'en peux plus. Je veux voir mes amis. Et...
- Non ! Combien de fois vais-je te le dire ? Tu dois honorer le clan Théra, et apprendre à maîtriser parfaitement le Kekkei Genkai du clan, le Feu de Théra.

*A ces mots, j'ai ressenti la même douleur que ceux qui ont été touché par ce feu maudit. Une douleur pire que la brûlure normale. Atroce. Insupportable. Lorsque j'ai réouvert les yeux, j'etais chez moi. Dans ma maison d'enfance. Celle dans laquelle j'ai vécu des moments de joie, de tristesse. Et celle dans laquelle j'ai vu pour la dernière fois mes parents. Disparus, ou mort à cause de moi.
Je me trouvais en face de mon père. Celui-ci était grand, fort et puissant. C'était l'un des derniers membres des Théra. Et aussi un ninja respecté du village de Konoha. Enfin, plus trop depuis ma naissance. Ou la renaissance du Danseur de l'Ombre. C'est à cause de lui que je me retrouve chez moi, enfermé, à m'entraîner tout les jours avec mon père.
Ma mère était une femme du clan Uchiwa. Une femme forte, mais qui ne pourrait pas survivre sans l'amour de mon père et l'amour que je lui porte. Cela lui briserait le coeur.
Pourquoi je parle d'elle ? Et bien elle se trouvait dans cette scène, à l'écart, venant nous appeler pour aller manger.*

- Non Hamea ! Il doit continuer son entraînement, pour devenir aussi fort que son père.
- Mais enfin, Kaemra, cela peut attendre après le dîner.
- La guerre n'attend pas, elle. Et si tu veux qu'un jour, ton fils obtienne le Dôjutsu de ton clan, il fer...
- Je ne pense pas que j'aurai les Sharingans. Et je ne pense pas que je serai un grand ninja. Au contraire, je serai vraiment nul !

*En disant cela, j'avais frappé le mur à côté de moi. Ma colère avait fait réveillé mes tatouages qui n'étaient pas encore très développés à mon age. Ma mère me regardait avec un air attendrie, et mon père me lançait un regard plutôt inquiet, mais il me lança un sourire après s'être accroupi.*

- Tu sais, mon fils, tu me ressemblais énormément. Je n'avais pas confiance en moi quand j'étais petit. Je voulais devenir un cuistot dans un restaurant de nouilles, et pas un ninja comme le voulait mon père. Jusqu'à ce que je rencontre ta mère. Elle m'a remit sur le bon chemin. Elle m'a redonné confiance en moi. Ce que je veux te dire, c'est pas d'attendre une femme ! Mais plutôt d'avoir confiance en toi. Même si tu es un ninja médiocre ou nul, si tu as confiance en toi, tu peux tout surpasser. Moi, j'ai confiance en toi...

*****
*J'etais à genoux sur le sol, des larmes coulant sur mes joues. C'était un souvenir trop douloureux de faire ressortir à la surface. Un souvenir que j'avais refoulé. Avec ma main, j'ai essuyé les dernières larmes qui coulaient sur ma joue et ai levé la tête vers la jeune femme. Je n'avais plus trop la tête à combattre qui que ce soit.
Elle s'était approché de moi, puis s'est accroupi près de mon oreille en murmurant doucement:*

- Ton feu est vraiment très puissant, mais ce n’est que force brute. Mentalement parlant, tu es bien plus faible que tu ne le penses. Fortifie ton esprit, élargie tes horizons et cesse d’être aussi insolent.

*J'ai levé le regard vers elle, sans dire un mot. Je ne voulais pas parler, les émotions me sont restés au fond de la gorge. Je me suis levé et j'ai acquiescé. J'ai ouvert la bouche pour parler, puis je l'ai refermé. J'ai baissé les yeux vers mes pieds. J'ai serré les poings. Puis je lui ai balancé:*

- Merci. Pour la leçon.