Les chroniques de Marcos Kamirai

Prologue :

Dans un royaume lointain, dans une ruelle...

-Hey fais la passe Maka, dit un jeune enfant de dix ans.
-Tiens, attrapes ! Répondit l'enfant concerné un peu plus âgé.

Il lui envoya alors d'un plat du pied un ballon blanc et noir assez usé par le temps. Pendant que le ballon se dirigeait fortement vers le jeunot de dix ans dénommé Marcos, un troisième gamin arriva, pour intercepter la passe. C'était Mizu.

-Je suis trop vif pour toi Marcos, il faut attaquer sa balle hein ! Dit-il.
-Et si on arrêtait le foot, c'est chiant à la fin...
-Je suis d'accord avec lui, rentrons au château.

Deux autres garçons venaient de parler, Misumachi et Michumo, deux frères. En somme, ces cinq jeunes enfants forment la famille Kamirai. Maka était l’aîné, il avait dix-huit ans,son frère Mizu, avait juste un ans de moins. Misumachi et Michumo, eux, avaient le même âge - 15 ans-, normal, c'était des jumeaux. Marcos était le cadet de la famille, c'était le cousin des quatre et il était fils unique. Comme ils avaient dit, ils arrêtèrent leur jeu et Maka attrapa le ballon de ses deux mains et se mit à ramener la petite troupe chez eux. Là où ils habitaient, c'était le père de Maka et de Mizu qui gouvernait cet endroit : le célèbre Mundus Kamirai, le très haut Mundus Kamirai, étant l’œil du dragon Tigre. En parlant de lui, étant le Grand Seigneur des Yeux du Dragon, il gouvernait ce grand royaume appelé Le pays du dragon. Ce royaume était donc un grand espace entouré de murailles de plus de dix mètres de hauts et faites en pierres taillées. Pour rentrer à l'intérieur, on avait le choix, il y avait douze grandes portes, ce qui signifiaient les douze Yeux du dragon. Au centre du pays, se postait le château Kamirai, puis plus au Sud-Est, une arène pour les tournois et pour les élus du peuple pour devenir Œil du dragon. Bien sûr il avait des habitations, qui étaient très vieilles, faites de bois sombres, pareil pour les magasins, les marchés etc...Revenons aux enfants qui venaient de rentrer dans le château. Etant de la noble famille du pays, ils pouvaient rentrer comme bon leur semble un peu partout dans le château, même dans la salle des coffres. Ils rentrèrent donc, les cinq en même temps. Face à eux, une grande salle bien éclairée, le plafond tenu par des piliers bien sculptés et parallèles entre elles. Un tapis pour rouge prenait tout la longueur et elle s'arrêtait au pied des trônes, se trouvant au fond de la pièce. La bande de jeunes passa une porte postée à la droite de la salle illuminée. Cela débouchait au bureau privé de l'Empereur. Les jjeune s’en foutaient royalement de cela.

-Papa, on est rentré, hurla Mizu.
-Chu, reprit le seigneur lorsqu'il vit les enfants rentrer dans son bureau. 
-On peut aller dans la salle de tes trophées tonton ? Demanda gentiment Marcos.
-Oui, oui, allez-y, sortez ! Je suis débordé. 

Les enfants sortirent du bureau, très vite, content et sautillant partout. Mundus soupirant, était débordé par toute la paperasse, par les conquêtes qui étaient entrain de planifier. Il devait mettre tout en ordre, compter le nombre de soldats à envoyer, les médecins et il devait faire appel à son commandant. Il voulait agrandir à première vue son pays pour être reconnu dans le monde entier. L'homme devait avoir une cinquantaine d'années, de grosses rides, la barbe de quelques jours et les cheveux blancs. Mais il était tout de même actif, toujours entrain de bouger dans son royaume. Il ne faisait pas son âge dirait-on. En plus, il avait la côte auprès des femmes, il était riche et il avait tous les pouvoirs, les trois principaux : pouvoir législatif, exécutif et juridique. Enfin, ils ne lui servaient à rien, c'était un pays de paix en ces moments-là. Les enfants étaient donc sortis du bureau de l'Empereur, revenant dans la grande salle, la principale. Le petit groupe de petits fous traversa la pièce allant sur le côté gauche car là aussi, se trouvait une porte. Les gamins passèrent cette dernière et refermèrent derrière eux. Il y avait donc devant une eux, une cage d'escaliers en colimaçons et ils empruntèrent se chemin. Les voilà au premier étage et la première salle qui s'offrait à eux était la salle des trophées. Ils étaient émerveillés. Le Seigneur, ayant finis se qu'il devait faire, alors qu'il se faisait tard, constata qu'il n'avait pas vu les enfants depuis qu'ils étaient rentrés du foot. Il se rappela de la brève discussion et il avait dit oui...oui pour qu'il rentrent dans la salle des trophées. Il se bloqua et ne dis plus un mot. Il avait complètement oublié que c'était interdit pour les enfants mais sous la pression il avait dit oui. Mundus sortit du bureau, traversa le château et entra dans la cage d'escalier. Il prit une grande respiration et se mit à crier :

-OOOOOHHH LES ENFANTS !



Les enfants foutaient le bordel, faisaient tourner en bourrique l'empereur. Mais plus ils grandissaient, plus leurs conneries cessèrent, certains devenait des hommes et d'autres de simple adolescent, c'était le cas de Marcos. Sept ans s'étaient écoulées maintenant et tout le monde avait changé, devenu des créatures, des "fantômes", tous eurent des pouvoirs étant tous différents. Voilà qu'ils étaient tous rassemblés pour l'avènement d'un nouveau Seigneur dragon du pays. Exilé, il était revenu accompagné de Luc, un vil sorcier, ce nouvel empereur avait tout fait pour se rattraper et il avait réussi. Le peuple du pays était tous sur la grande place, devant le château Kamirai, les villageois attendaient juste que la porte principale s'ouvre et découvre le grand héro de ce pays. Puis, cette dernière s'ouvrit enfin, grinçant et tout le monde se tut sur le moment. La porte bien ouverte, quatre personnes sortirent alors, s'arrêtant brusquement. Tout à gauche, il y avait Michumo, vingt-deux ans. Il était habillé d'un smoking noir, en-dessous, une très belle chemise blanche et une paire de chaussure noire. Cet homme était devenu pur, il avait une auréole au-dessus de sa tête, il était devenu le nouvel ange Gabriel. A sa droite, son frère jumeau,Mizumachi, donc il avait le même âge, était habillé comme ce dernier mais on pouvait voir sa main droite qui était fait entièrement de métal, il perdit son bras durant une bataille et il était devenu alchimiste par la suite. Passant de l'autre côté, on distinguait Marcos, dix-sept ans, habillé comme ses cousins, lui, ses pouvoirs ne se voyaient pas, ou plutôt il n'en avait pas pour l'instant, il se sentait rejeté de sa famille. A gauche, près du centre, se trouvait son autre cousin, Mizu, lui il était différent, il était vêtu d'un kimono noir avec une ceinture blanche, il avait vingt-quatre ans, lui, était devenu un shinigami, après sa mort accidentelle. Les quatre se mirent tous sur un genou simultanément, la main droite sur le cœur. Le peuple ayant vu cela fit de même. Il y avait au moins des milliers de personnes qui attendaient donc le sacre de l'Empereur, ils étaient tous impatients. Mizu, tête baissé, prit la parole.

-Mesdames et messieurs, nous sommes tous réunis en ce jour pour le sacre du nouvel Empereur, le nouveau Seigneur du dragon, qui au péril de sa vie nous protégera tous, nous dirigera pour nos biens. Voici l'arrivé de...

Il stoppa net ses mots sachant que le peuple allait crier le nom de l'élu.

-Maka Kamirai, Œil du dragon Miroir !!!

Tout le monde applaudit lorsque Maka sortit du château se positionnant entre Mizu et MIzumachi. Il était vêtu de son costume de cérémonie, accompagné d'une longue cape de fourrure, toute rouge, il portait une banale couronne, faites en or massifs. Il salua alors son peuple, levant alors sa main droite, vers le ciel. Se qui signifiait à la foule de se taire et il allait prendre la parole.

-Si je suis devant vous aujourd'hui, c'est parce que je me suis battu pour mes convictions, battu pour devenir le Seigneur et vous diriger. J'espère être à la hauteur, j'espère être là pour vous tous les jours. Vous êtes mon peuple, vous êtes ma famille. Je veux que tout le monde trouve ce bonheur dans ce nouvel Havre de Paix que nous allons créer ensemble, mains dans la main...la seule chose que je peux vous dire, c'est...APPORTONS LA PAIX A LA GENERATION FUTURE ! 

Marcos serrait les poings, malgré le bruit de la foule et du petit discours de son aîné, il ne s'empêchait pas d'être dans la lune, à penser à lui, il se sentait différents des autres, car il n'avait pas de pouvoirs. Le jeune homme se mordit les lèvres jusqu'à s'en faire mal. Il ne savait pas quoi faire.

Première partie : La fête...


Tout le monde était invité à cette fête. Oui, la fête du sacre de Maka. Il faisait nuit et le pays tout entier était réunis en un seul lieu : la place principale. Personne errait les ruelles sombres, même les chats errant étaient au rendez-vous, ils s'amusaient entre eux. La place était illuminé par des lampadaires, des torches, par toutes les illuminations possibles. IL y avait une bonne ambiance, les gens blablataient, criaient, hurlaient, bougeaient, dansaient jusqu'à la fatigue. Ils étaient tous à fond. Pour leurs satisfaire un maximum, il y avait quelques démonstrations de combats. En ce moment, c'était Mizumachi et son frère jumeau qui se battaient entre eux. C'était bien sûr amical. Une foule avait créé une petite arène, ayant entouré les deux combattants.

-Tu rouilles, mon frère.
-Tsss tu parles l'alchimiste.

L'ange (Michumo si vous n'arrivez pas à suivre) fonçait à toute allure vers son frère, poing droit qui se dirigeait dans la mâchoire de ce dernier. Habillement, son opposant esquiva de justesse, essayant de riposter avec un coup de pied dans la hanche gauche de Michumo. Il le contra, grâce à sa main gauche, attrapant la cheville de son frère. Puis il le balança en arrière afin qu'il tomber. L'alchimiste se rattrapa grâce à une pirouette. Les deux, simultanément, se foncèrent dessus. Ils arrivèrent alors et ils avaient le même poing, le gauche qui allait entrer en contact avec le visage de l'autre. Lors de la collision, tout deux reculèrent, glissant au sol. Ils se regardèrent avant d'enlever le filet de sang qui coulait le long de ses lèvres. La foule applaudit devant ce merveilleux spectacle. Le combat reprit de plus belle. Plus loin de cette petite démonstration de combats, il y avait des stands pour manger, des churros, des beignets à n'importe quelle saveur? de la boisson, des gâteaux à gogos. Aussi, il y avait comme une foire pour les plus petits. Ils jouaient dans leurs jouets gonflable et s'amusaient à sauter dessus pour rebondir et de retomber de plus belle. C'était une fête mémorable.

D'un côté, dans un coin tranquille, alors qu'il y avait tout le conseil général du pays, autour d'une table, une table ne plein air festoyant tels de gros fêtards. Il n'y  avait pas que les conseillers du pays mais aussi les nouveaux Yeux du dragon. Ils étaient tous nouveaux, ils étaient tous morts lors dune réunion durant le grand tournoi. Celui que Maka avait remporté tant bien que mal pour devenir chef de ce royaume. En bout de table, Maka était présent, puis à sa gauche, à l'angle, son frère était là. Ils parlaient entre eux.

-Tu sais, Maka...père serait heureux pour toi. Il serait fier de son fils aîné.
-Il est aussi fier de toi Mizu, de ce que tu es devenu. Ne t'inquiètes pas.

Il se sourirent mutuellement, avant d'éclater de rire. Puis ils reprirent leur sérieux.

-Merci, toi t'es un frère. Je suis content d'être de cette famille...En fait en parlant de famille, où est Marcos, je ne l'ai pas vu depuis ton petit discours.
-Moi non plus je ne l'ai pas vu...Je vais le chercher il ne doit pas être bien loin.

Maka se leva de table, s'excusant et se retira. Il se mit alors à chercher dans la foule son petit cousin. Les gens le voyant passer, lui sourirent mais lui, il s'en foutais. Il était à fond dans l'idée de retrouver Marcos. Il percuta quelques épaules de danseurs, mais cela ne le gêna pas le moins du monde. L'Empereur avait même demandé à quelques gens si ils n'avaient pas vu Marcos, mais échec total. Personne ne l'avait aperçu. Il prit une bonne demi-heure avant qu'il ne le voit, marcher tête baissée, sans dire un mot. Il était seul encore. Comme d'habitude. L'Empereur s'empressa de le rejoindre en levant la main comme si il l'appelait.

-Hey Marcos ! Attends-moi !

Le jeune homme s'arrêta ayant reconnu la voix de son cousin. Il se retourna et vit ce dernier courir vers lui.

-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Hey ! Pourquoi tu es si froid ? Que t'ai-je fait ?
-Rien...rien...
-Hum..je n'en suis pas sûr...
-Tu ne peux pas comprendre, toi t'es Seigneur du pays, le meilleur combattant de l'histoire des Yeux du dragons, l'incommensurable Maka Kamirai et moi je suis personne...

Maka posa sa main sur son épaule, lui souriant. Le gamin ne compris pas, étant étonné.

-Tu es simplement Marcos. Le seul et l'unique Marcos Kamirai, qui ne rêverait pas d'être de la famille ?! Tu ne te rends pas compte la chance que tu as.
-Quelle chance ? Vous, vous pouvez vous transformer, balancer des boules de feux, changer la matière ou encore purifier quelqu'un. Et moi je fais quoi ? 'Tain...je suis différent de vous..
-Dis pas n'importe quoi...on est TOUS différent. Ce n'est pas parce que j'ai des pouvoirs comme mon frère qu'on se ressemble, pas du tout. On a un caractère différent, des sentiments différents et un physique différent malgré que l'on soit frère tu vois...?
-Tsss...

Marcos comprenait parfaitement Maka mais fit comme si c'était futile de lui parler. Dans ses yeux, on pouvait voir de la rancœur, de la haine pure. Il commença à s'en aller, marchant presque au ralenti, tournant le dos à son cousin.

-Rappelle-toi une chose Marcos...un grand pouvoir implique de grandes responsabilités...Le pouvoir n'est pas toujours le top, si j'en ai, c'est pour protéger mes êtres qui me sont chers.

Marcos avait bien tendu ces paroles, mais il continua sa marche, comme si de rien était, il était en direction de la sortie de la fête. Il ne voulait plus voir personne sur l'instant. Maka le voyait disparaître dans la pénombre. Il avait l'air triste. Pourtant il devait être heureux, c'était son sacre pourtant. L'Empereur revint alors à table, sans dire un mot. Mizu, l'ayant remarqué l'interpella.

-Maka, alors tu l'as trouvé ?
-Moui...
-Alors ?
-Ne t'inquiètes pas pour lui, il voulait être seul un moment...

La fête était à son comble et tout le monde avait fini de manger, tous les fêtards s'étaient levés pour aller danser avec leurs compagnes, leurs petites amies. De plus, c'était un slow. Malheureusement pour les Kamirai, ils n'avaient aucune femme. Sauf Mizumachi, l'alchimiste, il attrapa sa copine par la taille, alors que cette dernière avait entouré son cou de ses bras. Connaissant sa famille, Mizumachi savait très bien que ça allait chambrer. Mizu, Mak et Michumo s'étaient réunis pour voir la danse de l'achimiste.

-Regarde Michumo, ton frère est déjà entrain de la travailler, et pourtant il a bu comme pas possible ce soir. Il a un de ses déhanchés. Fabuleux.

La copine ayant entendu tout cela rigola. La dénommé Franny fixa alors son compagnon avant de l'embrasser tendrement. Mizumachi répondit à ce baiser.

-OOOOOOHHHHHH, il met la langue.

Cria Mizu. Le trio de Kamirai se mirent à rire aux éclats. La soirée s'était fini comme ça, par ce slow. Il devait être trois heures du matin, et tout le monde commençai à s'en aller, doucement mais sûrement. Une bonne partie avait fini bourré et était déjà parti plus tôt que prévu car elle foutait le bordel. Mizu qui n'allait pas tarder à entrer chez lui, se fit stopper par son frère.

-Qu'est-ce qu'il y a Maka ? Je suis fatigué, fait vite !
-Hum...dans deux jours, il y aura une réunion de famille. Enfin Toi, Mizumachi, Michumo, Marcos, toi et moi bien sûr. Tu sais...par rapport à se que je t'avais dit la dernière fois.
-Mais non, Marcos est trop jeune..
-Ne discutes pas.
-Bien...

Tous allèrent se coucher, il se faisait très tard et c'était sûr et certains que tout le monde voulait dormir en paix, paisiblement dans un lit bien douillé, sous la couverture bien chaude.

Deuxième partie : La petite réunion et…


Deux jours plus tard, comme avait prévenu Maka à sa famille, la réunion allait avoir lieu. Mais ce n'était pas comme les réunions au sommet qui se déroulaient dans le château Kamirai, c'était une réunion de famille alors, elle allait se passer chez Mizumachi et Franny avait préparer à manger. Il devait être huit heures du soir et la jeune femme avait fait steak frites pour tout le monde. Quelle drôle réunion de famille quand même. Les cinq Kamirai étaient tous réunis autour d'une table blanche sans nappe et avec tous se qui servaient à décorer ce meuble. En tout cas, ils étaient « logés » sous une petite maisonnette sympa à deux. Ce n'était pas le luxe, il y avait une chambre, une salle de bain, les toilettes et une salle à manger. Enfin pour Mizumachi, ça lui allait parfaitement, il ne voulait pas plus et voulait vivre tranquillement avec sa jeune femme. Personne ne parlait à table c'était si calme mais la tension n'allait pas tarder à monter, cela se voyait dans le regard de Marcos qui regardait ses compagnons. Mizumachi était à côté de sa copine, en face Mizu et Michumo et en bout de table, Maka et le cadet de la troupe. Ils finirent le repas vers neuf heures et demi, autour d'un bon thé ou café, Marcos prit la parole subitement, en se levant.

-Bon, vous m'avez fait venir pour bouffer ? Juste ça, vous vous foutez de ma gueule ?  

Il était énervé et il serrait les poings avant d'en taper un contre la table.

-Assis-toi répond Franny sur un ton un peu élevé, la table ne t'a rien fait, respecte-la, tout comme tes cousins. C'est un ordre.

Ce dernier se rassit, en baissant la tête. Puis il lâcha un petit soupir.

-Bon dîtes-moi se que vous avez à dire. Je veux rentrer là.

Maka se leva, se dirigea d'un pas lent vers le cadet. Le Seigneur passa derrière lui et lui donna une petite tape derrière la tête. Marcos se plaint mais Maka s'en foutait. L'Empereur reprit place avant de prendre la parole, après avoir envoyé un regard scarface au gamin. Cela voulait dire, « tu m'interromps, tu meurs ». Il y avait peu d'ironie dans cette phrase.

-Bon, comme j'en ai parlé avec Mizu, qui est maintenant mon bras droit, je vais vous dire ce que j'ai planifié pour le bien de notre famille ainsi que le bien du peuple. J'irai droit au but, je vais couper le pays en cinq.

Tout le monde resta bouche-bée à part Mizu qui était au courant, Franny qui servait Mizumachi en café, rata la tasse et en renversa sur son pantalon. L'alchimiste se mit à crier de douleur, c'était tellement chaud pour lui. Sa copine lui sourit l'air désolé. Après ce petit contretemps, Marcos reprit la parole.

-Qui sera le cinquième, vous serez que quatre.
-Toi, dit Mizu, croisant les bras, tout en fermant les yeux. Il avait prit une position de fier.


Marcos eut les yeux illuminés, il avait écarquillé comme pas possible cette paire brillant de mille feux. Il en revenait vraiment pas.

-Pas besoin de s'enjailler comme ça. Bref, je m'occuperai de la partie Nord, Mizu, de la partie Sud. Michumo, de l'Est, du centre par Mizumachi, et  Marcos, de l'Ouest. Vous aurez pu constater que c'est dans le district où vous habitez. Je n'ai pas fait cela au hasard. Puis j'ai fait construire récemment une route rejoignant les cinq districts. J'espère que jusqu'à votre mort, vous vous chargerez de votre coin comme il le faut. Ah oui, le tien est plus petit Marcos, tu comprends le pourquoi du comment hein ?

Marcos n'écoutait plus, il était en extase devant lui, il était aux anges. Il se disait que malgré qu'il n'avait pas de pouvoirs, il allait protéger des gens, faire régner l'ordre dans son district. Après cela, il tomba dans les pommes, le sourire aux lèvres. Tout le monde rit et ce soir, tout le monde passa une bonne soirée. Le lendemain matin, toute la tribu alla rendre visite à Marcos, du côté Ouest. Ils étaient tous joyeux, tous l'air content. Arrivé devant la porte de la maisonnette du cadet, ce dernier ouvrit la porte avant que le petit groupe frappe.

-Je le savais que vous alliez venir. Hihihi.

Tout le monde rit jusqu'à se que la terre se mette à trembler soudainement. La troupe essaya de se tenir debout du mieux qu'il pouvait. Pendant ce tremblement de terre, ils entendirent un hurlement au loin, plus précisément dans les airs. Leurs yeux se dirigèrent tous vers le haut, dans ce ciel bleu qui venait de s'assombrir. Le hurlement se rapprochait à grand pas. Marcos sortit alors, fermant la porte derrière lui avant de s'exclamer haut et fort.

-C'était quoi ça ?

Maka, ne répondant pas à la question de son cousin, se mit à penser à des choses tragiques, de la provenance de ce cri perçant et faisant même frémir de tout son être. Il fit une sale tête avant de prendre une directive.

-Marcos réfugie-toi avec Franny ! Mizumachi, tu resteras aux aguets dans ce secteur.
Mizu, tu viens avec moi et Michumo tu vas alerter le district ainsi que les hautes instances de cet endroit.

Tout le monde répondit positivement sauf Marcos qui ne voulait pas se réfugier et préférait plutôt défendre les villageois comme qui était convenu hier soir. Il attrapa la main de Maka qui ce dernier, la rabattit vite fait bien fait.

-Ne discutes pas Marcos, cela va être dangereux et tu n'as pas de pouvoirs pour lutter contre cette menace qui approche. Je sais que tu as envie d'en découdre, te sentir aimé en aidant le peuple mais là, tu dois suivre mes ordres, crois-moi.

Le cadet s'exécuta rapidement, attrapant la main de Franny et entra chez lui, fermant à clé. Il mit alors par la suite, un meuble devant la porte. Il ne savait pas quelle menace parlait l'Empeur mais Marcos savait très bien que ce serait trop dangereux pour lui. Du côté de ceux qui étaient dehors , Michumo se concentra. Des ailes d'un blanc pur, immaculé poussèrent dans don dos, elle mesurait tous deux trois mètres de longs et elles étaient faites de plumes. D'une impulsion de ses ailes, de bas en haut, l'archange s'envola vers les cieux pour aller exécuter les ordres de son supérieur. Mizumachi lui, tapa ses deux mains l'une contre l'autre, étant alchimiste, de sa main robotisé, apparut soudainement une lame bien tranchante, c'était juste son bras qui venait de former cette dernière. Derrière lui, un bout de terre venait de disparaître. C'était l'échange pour avoir son arme. Mizu lui, d'un shunpo, étant un shinigami, se mit à prendre les devants. Maka allant le rejoindre alla passer par la voie des airs. Se mettant à courir dans une ruelle pour essayer de suivre son frère, une aura jaunâtre apparut derrière lui, puis ses foulées étaient de plus en plus vifs, plus rapide que d'habitude. En ce moment, il courait encore plus vite qu'un homme ordinaire du mieux de sa forme. L'aura jaunâtre appelé encore hua se matérialisa complètement afin de lui donner des ailes, à l'instar de Michumo. Battant des ailes fortement , il volait assez vite pour rattraper Mizu qui enchaînait les shunpos comme pas possible. Pendant qu'il volait, l'Empereur vit au loin une silhouette qui lui disait quelque chose, c'était assez imposant et c'était d'un noir. Les yeux de Maka s'écarquillèrent lorsqu'il reconnu « l'ovni ».

-Ça va aller Franny je suis là pour te protéger.

Dit Marcos tout en sortant un katana bien coupante de son armoire. Il la fit bouger de toute part. Il avait une de ses dextérités avec les armes blanches, montrant l'entraînement qu'il avait dû subir avec ses cousins. Franny lui tapota l'épaule, lui faisant face avec de lui  sourire.

-Je sais Marcos, je sais.

Mizumachi était devant la maison, guettant l'arrivé d'une quelconque menace. Mais depuis dix minutes il n'y avait rien. Michumo avait prévenu tous les villageois du districts de l'Ouest ainsi que les hautes instances. Ils avaient mobilisés plusieurs membres des forces de l'ordre dans toutes les rues.

Mizu s'était arrêté brusquement sur un toit d'une maison et Maka était à ses côtés, les bras croisaient l'air sérieux.

-Il arrive...tsss….

Rala Maka qui augmenta son hua d'un cran. Plus la menace avançait plus il était facile de constater que c'était un monstre volant. Certains diront que c'était une créature mythologique. D'autres diront que les mythes ont toujours une part de vérité et le pays du dragon en avait la preuve. La créature qui s'approchait hurlait toujours, jusqu'à trembler la terre comme précédemment. Ce montre volait à grâce à des ailes immenses, ceux de Maka et Michumo faisaient pâles figures à côté. Les deux frère virent alors des pattes énormes et des écailles bleu pâle étincelèrent au-dessus des griffes opalines. Le corps translucide ne devenait visible qu'en passant devant Maka et Mizu. Puis, une jambe antérieure aux muscles puissants apparut, suivie d'un poitrail et d'une épaule dont les écailles bleu se faisaient de plus en plus foncées. Les deux hommes aperçurent aussi une longue barbe blanche et cela ressemblait à une queue de cheval. Le museau évasé, dont les écailles délicates et les fins naseaux de la créature rendaient encore plus impressionnant le croc s'incurvant sous la lèvre supérieure. C'était un dragon ! Et ce dernier se mit à fixer les deux hommes de ses grands yeux sombres. Son front large était surmonté de deux cornes recourbées légèrement. Les rues étaient vides donc personne put voir ce phénomène. Les deux garçons murmurèrent des petits mots lorsque la bête posa ses jambes antérieures au sol et qu'apparut dans toute sa longueur son corps sinueux. La profondeur insondable de ses yeux lui donnait une expression de rage. Sa tête faisait face aux frères et lorsqu'il s'était posé à terre, il avait dû écraser quelques maisons au passage. Les deux hommes n'avaient point peur du tout. Ils le fixaient, l'air impassible, Mizu sortit alors son katana de shinigami alors que via son aura, le Seigneur fit apparaître deux sabres. Le dragon se mit juste à ouvrir sa gueule. Son long cou se mit à virer peu à peu au rouge, une chaleur apparut autour des trois « personnes » et c'était étouffant. La couleur rouge qui n'était que d'autres que quelques flammes dans l'œsophage du monstre. Elles montaient rapidement arrivant vers la gorge et tout cela allaient sortir pour fuser sur les deux frères.

Troisième partie : Un dragon !!!



Les deux frères tournèrent les talons pour se mettre à courir à toute vitesse sur le toit de la maison où ils étaient postés. Le dragon ailé n'allait pas tarder à lâcher la sauce qu'était les flammes qui surgissaient de sa gueule. Maka et Mizu, arrivant au bord du toit sautèrent tout deux en même temps. Le monstre venait de cracher de tout son soûl les flammes ardentes vers les deux hommes. Ces deux-là esquivèrent de peu, atterrissant sur leurs deux pieds en pleine rue. Mais eurent-ils juste le temps d'atterrir que la bête mythique n'en fit qu'une bouchée de la maison où étaient perchés les deux Kamirai pour se mettre à foncer sur les deux garçons.

-Cours Mizu, accélères.
-Je fais se que je peux. Je fais se que je peux.

Maka se mit à flotter de quelques centimètres du sol, aux côtés de son frère qui courait toujours. Se retournant, volant à reculons, il tendit ses deux bras vers le monstre qui rechargeait pour une seconde salve de feu. Puis, les bras de l'Empereur s'enveloppèrent de hua jaune puis, au bout de ses paumes, l'aura forma une tête de dragon à l'instar du Dragon Miroir, deux têtes de dragons pour être précis. Au moment où le monstre ouvrit sa gueule, les têtes empli de hua jaune fusa à une vitesse hallucinante. Le dragon n'eut pas le temps d'attaquer une seconde fois avec ses flammes, il prit de pleins fouets l'attaque de Maka qui prenait maintenant la fuite aux côtés de son frère. Ils prirent tout le temps le même chemin. Sachant que les rues étaient vidées, c'était plus facile pour le duo de se déplacer et de causer des dégâts importants. Le dragon en rogne, laissa s'échapper de ses narines une fumée blanchâtre. Cela signifiait son mécontentement.

La bête leva ses pattes lourdes et il se mit à courir après les frères. Malgré sa masse corporelle, la créature se déplaçait très vite. Il n'était qu'une question de temps avant que le dragon ne les rattrape. Du côté de Michumo, l'ange avait appelé les forces de l'ordre et il donna l'ordre de bien assurer les lieux et de protéger toute la population du district de Marcos. Ce dernier, à la frontière du district, il leva la main vers le ciel et il fit apparaître une aura blanche. Par la suite, elle se propagea tout le long de la zone assurée. Ceci fait, Michumo se retourna vers la foule d'un sourire et dit :

-Voilà ! On est en sécurité.

Mais le dragon rugit jusqu'à faire peur la population en sécurité. Des personnes crièrent, hurlèrent, se poussèrent pour s'éloigner du mur blanc transparent. Pour certains gens, ce n'était pas sûr, ils pensaient que le mur allait se casser d'un moment à l'autre à cause de cette créature.

Du côté de Mizumachi qui protégeait les rues, et attendait patiemment le dragon pour lui faire sa tête, il ne faisait des rondes autour de la petite maisonnette de son cousin. Marcos rassurait la copine de l'alchimiste et entendait les tremblements de terre créés par le dragon. Franny soucieux et ayant peur pour son fiancé, s'approcha de la fenêtre. Elle percevait Mizumachi. Le temps qu'elle se rende jusqu'à cette vitre, le dragon avait changé de cible avait remarqué le petit homme protégeant le secteur.

Maka et Mizu, s'étant rendu compte que trop tard que le monstre avait changé de trajectoire, les deux frère firent demi-tour pour tenter de le rattraper. Impossible, il était trop rapide. Franny, baissant la tête et était au bord des larmes poussa tous les meubles devant la porte d'entrée et sortit donc de la maisonnette rapidement. La bête rugissant le plus fort qu'elle pouvait charger vers l'alchimiste ne l'ayant pas vu, le monstre se trouvait dans son dos. Lorsqu'il se retourna, l'homme au bras de fer voulut frapper des mains pour exécuter une technique se vit projeter par la main imposante. Le Kamirai se fit propulser contre la maison d'à côté, en face de la maison de Marcos. Le cadet en voyant cela, venant tout juste de sortir de l'habitat et vit son cousin plein de sang, balafré à cause des petites pierres de la maison derrière lui, par les bouts de verres des fenêtres. Marcos, traumatisé par ce petit événement, resta bouche-bée et n'était plus en état de bouger. Il était comme paralysé. Franny était au première loge de cette action et ne put retenir ses larmes. Elle courut bien qu'elle soit en talons vers son prince bien amoché et sûrement dans le coma maintenant. Elle ne faisait même plus attention au dragon qui était prêt pour frapper la même personne que tout à l'heure.

La patte se leva, le dragon grognait à peine et souriait. La patte redescendant à pleine vitesse pour rentrer en collision avec le couple, Marcos vit comme le temps ralentir – ceci est dans sa tête bien sûr-. A ce moment-là, il se rendit compte que Franny et Mizumachi allait mourir dans ces cas-là. La patte s'approchant de plus en plus du couple, Marcos se vit bouger, tendant son bras droit vers ses amis. C'était comme si ils voulaient les aider mais c'était trop tard, il était trop loin, il était juste impuissant. Il avait aucun pouvoir. Lorsque tout est perdu, que l'on ne peut plus rien faire et que la personne voulant aider ne peut rien faire, une force mystérieuse naît et elle est né dans le corps de ce jeune homme.  Pendant qu'il étendait son bras, une lumière apparut au niveau de son cœur. Cela paraissait impossible mais quelque chose ressemblant à une énergie avait surgit du cadet. Cette même lumière s'était dirigé vers la patte du monstre pour s'y opposer.

L'énergie lumineuse venait de former une étoile, assez grosse pour stopper la patte épaisse du dragon ailé. Pour le petit homme, le temps venait de reprendre sa forme originelle et le voilà au feu de l'action. Il n'était plus le même. Son regard avide de puissance et d'un nouveau lui l'avait transformé. La patte du monstre prit le contrecoup et fit reculer la bête. Cette force lumineuse était impressionnante et  surpuissante. Le « Godzilla » grognant de plus en plus fort chargea sur Marcos. Le couple était toujours à la  même place. La femme avait fermé les yeux, recroquevillé sur son mari mal en point, elle le protégeait tant bien que mal et n'avait pas vu le nouveau pouvoir de Marcos.

-A nous deux, dit le cadet, s'étant mis face au dragon.

Maka et Mizu venaient d'arriver au même moment et avaient vus la petite scène. Une aura rouge englobait Maka, deux sabres de hua en main. Mizu avait toujours son zanpakuto à la main. Marcos, le regard rivé sur la créature, un regard froid et haineux, était prêt à en découdre. Puis, sa vue s'obstrua, il commençait à voir flou. L'obscurité prit le dessus sur sa vue jusqu'à se qu'il tombe en avant, la tête vers le couple. Il était donc évanoui, cause de la puissance qui était trop importante pour lui.

-Marcos...Mar….Marcos...réveille-toi !

Le cadet n'entendait pas très bien, malgré qu'il venait d'ouvrir les yeux, il ne voyait toujours rien. Allongé maintenant sur le dos, il bougeait la tête en essayant de se rapporter à la voix qui l'appelait. Marcos savait que c'était Maka qui l'interpellé. Quelques secondes plus tard, le soleil lui parut d'un coup, il faisait si chaud pour lui et se il sentit qu'il avait dormi longtemps.

-C'était super Marcos, tu as sauvé Mizumachi et Franny,  je te félicite.

L'enfant ayant repris conscience redressa le haut de son corps et regarda autour de lui. Il remarquait Maka et Mizu en bonne santé, Franny au bord des larmes mais affichait un petit sourire. Elle se trouvait à côté d'un brancard qui transportait son jeune fiancé. Il était recouvert d'une couverture légère blanche et il portait autour de sa tête un bandage. Le cadet n'entendit pas les félicitations de son aîné – déjà qu'il ne comprenait pas pourquoi il le félicitait – et se dirigea en courant vers l'alchimiste.

-Tu vas bien Mizumachi ? Clama-t-il.
-Oui grâce à toi, répondit l'alchimiste.
-Mais...mais je n'ai rien fait, j'ai voulu te sauver et après je ne me souviens de rien..j'ai dû m'évanouir à cause de la peur.
-Non, tu t'es évanoui après que tu nous aies sauvés, prit la parole, la jeune femme aux côtés des garçons.

Marcos surpris ne comprit pas et ne bougea plus. Deux personnes issus de la brigade des sciences et de médecins, attrapèrent le brancard et l'amenèrent à l’hôpital le plus proche pour s'occuper du cas de Mizumachi.  Marcos regarda autour de lui et vit sa maison, les maisons autour de cette dernière toute détruite. C'était dû à cette saleté de bête. Puis, il serra les poings jusqu'à se qu'il se mette à penser au dragon.

-Hey ! Où est le dragon ? Hurla-t-il, dos aux trois autres personnes présentes avec lui.

Personne ne lui répondit et il soupira de soulagement, il n'y avait plus de tremblements de terre, plus de lance-flammes, il se disait donc qu'il était parti. Soudainement, le jeune homme sentit alors deux mains se poser sur ses deux épaules.