Un sentier semé d'embûches

Je vois, un grand miroir devant moi. La glace reflété une image, une personne. Aux yeux rouges, à la peau blanche, et aux dents étrangement bien affutées. L’ombre d’un homme, grand aux cheveux brun. Une goutte tomba sur le sol, une goutte de sang… Le sang de mes parents, assassinés sous mes propres yeux. Après avoir combattu pendant des années mon Père, le légendaire Van Helsing avait trépassé devant moi. Sans que je ne puisse rien faire, je n’ai que 10 ans allez-vous me dire. Mais tout de même,  regarder son père combattre un vampire. Un jeune vampire de plus, comment a-t-il pu se faire avoir par un nouveau-né ? Nous savons tous que les bébés vampires ont une force accrue pendant quelques jours après leur renaissance, mais pas assez importante pour abattre un chasseur de vampire expérimenté tels que lui. Alors que lui, était plus fort, plus rapide, plus dangereux que les autres, il me faisait dressé les poils.
Ma mère, elle, n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit. En effet, ancienne sorcière des ténèbres elle avait abandonné la totalité de ses pouvoirs afin de pouvoir construire sa vie avec le  Van Hlelsing. Je savais que depuis ma naissance mes parents avaient peur de moi, mais jamais je n’avais eu d’explication. Jamais. Par-là suite, j’ai su qu’il avait peur de ma nature. Par malchance ou par défaut j’avais hérité des capacités de ma mère. Elle avait beau renier ses antécédents de Sorcière, moi je n’avais pas eu le choix.

Aujourd’hui âgée de 16 ans, je suis en pleine possession de mes moyens. Je suis capable de choisir entre la vie et la mort. La porte de l’au-delà ce trouve dans le creux de ma main. Depuis l’assassinat de mes parents, je me suis juré de me venger. D’extirpé la moindre quintessence de vitalité qui reste à ce monstre. Après plusieurs mois de recherche intensive dans l’ensemble du Pays, j’ai enfin réussi à le retrouver. Il avait élu domicile dans une chaumière non loin d’une grande ville, le petit malin. Prêt d’un garde mangé. Il faisait nuit, je voulais qu’il est les pleins pouvoir de se défendre. Je voulais le voir agoniser devant mes yeux, lui faire mal comme il m’a fait mal il y a maintenant 6 ans. J’ouvris donc la porte branlante de la petite baraque.

-Sort de ta cachette, je sais que tu es là. Cela fait plusieurs mois que je te traque sans cesse. Je suis là pour mettre fin à tes jours. Affronte ton destin, affronte-moi.

Il ne dit mot, mais bondis hors de sa tanière lugubre. Il encercla mon cou avec ses mains. Une douleur inimaginable se fit sentir. Mes mains se posèrent sur les siennes. Une lumière noir en jailli, le vampire enleva retira ses paluches. Je venais de le brûler. De la cendre tomba à mes pieds.

-Ça ne sert à rien de te cacher.

Un fracas dans une petite pièce, il venait de briser la fenêtre pour s’enfuir. Les vampires sont rapide, mais pas autant que moi. Une plaque noire, semblable à un métal apparu au sol. Posant les pieds sur cette dites plaque je m’envolais à la poursuite de l’assassin de mes parents. Arriver à environ un mètre de ma proie, je fis apparaitre une lame au métal obscure, on aurait pu croire qu’elle était le prolongement de mon bras. Je bondis ensuite sur le dos du vampire encore en course et lui sectionna la cheville droite. Comme pour ses mains, elle ne cicatrisera pas. Ma magie en avait le pouvoir. La bête s’effondra au sol. Il implora mon pardon dans la langue des vampires.

-Je suis Aleck Van Helsing. Je suis ton pire cauchemar.


Je joignis mes mains, une vapeur noir se déplaça tout autour de moi. Formant une vague de peur, de terreur. Celle-ci s’abatis sur le vampire étendu sur le sol,  elle disparut quelques mètre plus loin, laissant des cendres derrière son passage. Semblable à de l'acide, la vapeur que je contrôlais a un pouvoir de destruction assez impressionnant.

-Père, aurais-je un jour la réponse à ta défaite face à ce misérable ?

Aleck leva les yeux au ciel, quand ses mots sortirent de sa bouche. Une larme coula le long de sa joue gauche, après 6 ans de solitude il s’ennuyait. Le jeune homme dont l’anniversaire était dans quelques semaines, avait enfin décidé de rejoindre un groupe. Une fratrie, un endroit où se sentir chez soit. Si possible, avec un minimum d’animation !

Après l’éradication du vampire, le jeune sorcier des ténèbres s’était mis en tête de retrouver les traces de son passé. Plus précisément, de comprendre pourquoi son père s’était fait avoir par un vampire aussi inoffensif que celui-ci. Il entreprit de rendre visite aux domestiques de la maison de campagne qui appartenait jadis à ses parents. Il se disait que quelque chose pouvait se cacher là-bas. Un indice sur ce suicide. A pieds, ou en fraudant, il arriva finalement en Pennsylvanie. Terre de Vampire et de Loup-Garou. Qui sait ce qu’il peut bien exister encore dans cet endroit paranormal ? Il franchi le portail de la grande demeure à l’allure  de Cathédrale dans le style Gothique. Des tours, des donjons, une immense cour surveillait par des gargouilles plus effarantes l’une que les autres. Bref, un vrais endroit propice aux rencontres et à l’amour quoi !
Mr. John apparu dans l’ombre d’une tour, accompagné par Zebullon, le Loup-Garou de garde. Certaines familles ont des chiens pour faire peur aux voleurs et étrangers, nous dans la famille Van Helsing nous avons un Loup-Garou. A chacun ses normes et coutumes. Etrangement, le chienchien à sa maman ne me reconnut pas tout de suite, il grogna et montra les dents en premier temps, puis quand il plongea son regard dans le mien il comprit qui j’étais. Il se détacha de John pour venir à ma rencontre. Il sautait dans tous les sens. Au bout de 4 ans d’absence, le temps commençait a ce faire long. Le Gardien suivi de loin, et m’adressa la parole par la suite.

-       « Monsieur rentre enfin à la maison ? » Demanda-t-il.

-       « Non. Je ne suis que de passage. » Répondis-je sur un ton dépourvu du moindre sentiment.

John baissa la tête en signe de respect. Zebullon lui aussi s’était calmé. La particularité des Loup-Garou que mon père gardait s’été qu’il ne pouvait se retransformer en humain. Prisonnier de leur enveloppe d’animal il était apparemment plus facile à domestiquer. De plus, il suffit d’une petite piqure pour qu’il reste à jamais Loup. Enfin, c’est ce que je croyais avant d’avoir vu par mes propres yeux un ancien Loup-Garou Gardien se retransformer et partir en direction d'un petit village avec son regard, disons-le. Charnel.

- Je vais dans le bureau de Père.

Le gardien ne répondit pas. Zebullon et lui partir dans l’ombre comme à leur habitude. Une fois dans « l’antre » de mon père, j’essayais de trouver quelque chose d’intéressant. Une photo, une lettre ou quelque chose comme cela ? Après quelques minutes de recherche intensive dans toute la console du bureau à mon père, je suis tombé sur une lettre. Au nom de mes parents :

« Van Helsing et sa Compagne,

Mon nom est Archiel, vous ne me connaissez pas. Mais moi, je sais qui vous êtes, de par votre réputation mais aussi par votre union. Union qui à donner un enfant. L’un des futurs plus puissants mages des ténèbres. Je vous amène donc à un dilemme, es que vous preferez protégé votre vie ou celle de votre fils. Je vous donnerez plus ample détails dans une prochaine lettre. Ne réfléchissez pas. »

Une autre lettre ?! Il y avait donc un marché, ma tête ou celle de mon père. Il avait fait son choix manifestement. J’entrepris de fouillé l’ensemble du bureau, la bibliothèque devait peut-être renfermer un secret encore plus important. Il fallait que je trouve le pourquoi du comment ! Pendant plus que cinq heures, il a cherché dans chacun des livres si il y avait pas la dites lettre caché. Le bureau était sans dessus-dessous. Aleck était à la fois triste, exaspéré et furieux. Posait sur le cuir rouge sang du fauteuil de son père. « Pourquoi Père ! Pourquoi tu ne t’es pas battu ! Jamais tu n’as abandonné pourquoi avoir dû faire ce choix ?! »
Le jeune homme qui venait d’avoir 17 ans se trituré l’esprit. Fatiguer par les nouvelles du jour, il s’endormi dans le grand, beau et confortable fauteuil de son regrettait père.

Le soleil venait d’éclairer le doux visage de porcelaine du jeune Orphelin. Les grandes vitres de la bibliothèque  remplient de vitraux laissaient passer quelques rayons du matin. Aleck se releva peu à peu. Son bras heurta l’un des tiroirs du bureau. Le laissant entre ouvert. Une lumière blanche se mit à jaillir, tel un éclair. Les yeux du beau brun se refermèrent. S’échappant dans un monde de rêves, l’espace de quelques heures. Après un sommeil  bien mérité, le jeune homme se releva. Il jeta un œil ensuite au fameux tiroir qui était alors rester entre ouvert. Il y plongea la main, et y découvrit une clé. Une clé noire, qui brillait de mille feux. Que pouvait-elle ouvrir? Le Van Helsing empoigna la clé de sa main droite puis se leva du fauteuil de son défunt père. C’est alors qu’un des livres qui était resté à terre pendant sa recherche de la veille se mit à lui aussi s’illuminé. Il se rapprocha, et découvrit une serrure sur la reliure de l’ouvrage. Sur la couverture de celui-ci était indiqué « Arbre Généalogique de la Famille Van Helsing ». Une découverte sans précédente allé avoir lieu, sous les yeux de notre jeune ami. Il enfonça la clé dans la serrure puis la tourna. De ce mouvement une lumière dorée en jailli. Les pages basiques en extérieur devinrent or une fois le livre ouvert. Toute la famille Van Helsing répertorié dans un livre. Aleck suivi les différentes branches jusqu’à atteindre son père. De là, une révélation inattendue s’en échappa. Son très cher géniteur avait eu un deuxième enfant. En effet, le tueur de vampire avait apparemment un penchant pour les sorcières. En face du nom de son père, se trouvait deux flèches reliées à deux femmes. Une première que je ne connaissais pas, Serena. Qui en dessous d’elle avait le portrait d’une jeune demoiselle d’environ mon âge. Puis, ma mère Alphina. Avec mon portrait sous le sien, indiquant que je suis son fils. Cela voudrait dire que le futur plus puissant mage des ténèbres avait une sœur. Violène. Son nom était indiqué en dessous comme le mien. Ce qu’il y avait d’étrange c’est que les deux femmes n’étaient pas représentées de façon identique. Une débordée de luminosité, puis ma mère d’une noirceur démoniaque.                                              
Aleck venait de se rendre compte de ces quelques détails lorsque d’une détonation retentis dans la grande forêt aux alentours. Ce n’était pas réellement une détonation comme un coup de fusil mais plus une flèche qui venait d’être décoché. Le jeune homme se rapprocha rapidement de la fenêtre, il avait vu juste. Une pluie de flèches enflammées était en train de s’abattre sur le château de son défunt père. Le Van Helsing ouvrit la fenêtre, leva les bras devant lui. Son regard devint sombre et dangereux.

« Appel des enfers, réponds-moi. Lève-toi, barrière de l’outre-tombe ! »

Un mur de marbre noir s’éleva dans les airs, bloquant l’ensemble des flèches qui essayaient de tomber sur la toiture du château. Il abaissa ensuite la main droite afin de former un disque de la même matière que le mur. Il posa ensuite ses deux pieds sur l’étrange surf et s’éleva dans les airs.

- Je ne permettrai pas qu’on attaque mon château sans rien faire ! Je rendrais coup pour coup, tenez le-vous pour dit ! Qui que vous soyez, il est temps que assumiez vos actes !

« Tombe, et déferle ma colère ! Pluie de larme d’Hadès ! »

Une nuée de corbeau se forma dans les cieux, ils tournaient. Formant une tornade de noirceur, tant dis que le jeune mage retourna son bras de tel que sa peau soit face au ciel. La dites tornade de corbeaux devait se voir à plusieurs lieu. Aleck serra ensuite les poings, tant que la masse de corbeaux s’abattaient sur la zone ou les flèches avaient été tirées. Personnes de pouvaient en réchappés. En tout pas de simple humain tirant des flèches de feu.  
Une fois la tire effectuée, Aleck se reposa au sol. Dans la cours du château, observant les alentours. Une brume ténébreuse entoura alors le jeune sorcier. La colère avait fait place à tous autres sentiments. Il venait d’apprendre qu’il avait une sœur caché, ses parents lui avaient caché l’ensemble de sa vie. D’une façon ou d’une autre, le jeune Van Helsing allait devoir trouver la vérité sur sa mise à prix et sur l’existence de sa sœur. John en savait plus qu’il ne voulait en dire, si il fallait passer par la torture qu’il soit le gardien de son enfance, cela ne changerai rien au faite qu’Aleck n’accepte pas le mensonge. Enfin plus maintenant.